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De la Grèce à Gibraltar.
 
   

Croisière en voilier.

Co-navigation.

Croisière naturiste.

Nous descendons par petites étapes vers le Sud. Escale d'une nuit à Anti-paros, puis une autre sur l'île de Milos. Le vent est variable et plutôt faible, mais nous avançons, tantôt voile, tantôt moteur.... C'est toujours 70 milles de gagnés.
C'est le 29 Septembre que se présente la première fenêtre météo. Un vent du Nord, assez soutenu est prévu en mer Egée. Il contourne le Péloponnèse et fait une grande virgule vers la Sicile. C'est une bonne opportunité pour nous, alors cap sur Syracuse, soit 465 milles de mer.
Nous savons qu'en méditerranée les prévisions ne sont fiables que 48 heures, alors prudence…. Nous nous rapprocherons suffisamment de la côte pour recevoir de nouveaux bulletins météo et agir en conséquence.

Le 3 Octobre au matin, « Julo » entre fièrement dans la baie de Syracuse… Mission accompli mon Capitaine. Nous nous reposons quelques jours avant de partir pour Malte ou nous restons bloqués 10 jours.



Puis les étapes s'enchaînent. Le 18 octobre, nous partons pour Kélibia au nord de la Tunisie où nous laissons passer un gros coup de vent d'Ouest puis partons pour le Sud Sardaigne. Nous avons rendez vous avec Guy et Bouchra sur leur voilier Blue-Tang. Nous arrivons le 31 octobre aux Baléares, juste avant un gros coup de vent de Nord.
C'est génial, les Baléares hors saison. N'y a plus personne. Les mouillages qui sont bondés l'été ne sont rien qu'a nous… Presqu'un peu trop déserts. On en profite pour visiter un peu.
C'est le 7 Novembre que nous partons pour Carthagène à 300 Milles de Minorque. Après la tempête, la pétole ou presque... Nous essayons de capter le moindre souffle pour avancer... Et c'est le 10 au soir que nous franchissons enfin les jetées du port... Annie, y reste pas un peu de rhum...
Carthagène est une ville très sympathique et la marina est en plein centre historique. On se balade pas mal dans ce quartier et on se laisse guider par nos envies quitte à nous perdre un peu.

Mais il faut continuer, et c'est un vendredi 13, météo oblige, que nous larguons les amarres. Gibraltar est à 258 milles, 2 jours de mer.

Il y a beaucoup de cargos à l'approche de Gibraltar. Nous arrondissons « The Rock » et entrons dans la baie. Il faut slalomer entre les cargos pour arriver au mouillage de la Linéa. La pioche tombe dans 5 m d'eau, nous sommes le 15 Novembre… Ca y est, nous sommes à la porte de l'Atlantique.